Rien à voir avec la barre chocolatée, quoiqu’il y a peut-être une relation avec les deux doigts. Le KitKat Club est un club libertin de Berlin fondé par un ancien producteur de films porno. Il a voulu créer un lieu où tout est permis, cuir, chaînes, massage, nudisme, extravagance vestimentaire, sensualité, ménage à 3 ou plus, bulles de savon, tatouages corporels fluorescents… Le tout sur fond d’excellente musique électro, Berlin oblige. Pas besoin de prévoir un hôtel si vous allez au Kitkat donc ! Comme beaucoup, j’étais curieuse de découvrir ce club réputé. J’ai osé pousser les portes du KitKat Club.
A l’entrée, tout semble normal. Les gens sont habillés, emmitouflés même dans leur manteau. Mais c’est après que cela se corse, on pénètre dans un véritable vestiaire. Tout le monde se déshabille pour vêtir sa lingerie en cuir, son déguisement de marin ou simplement rester nu. La règle est que les hommes doivent enlever au minimum le haut ou le bas et les femmes savoir se mettre en valeur. Jeans interdits ! Malgré mes efforts, mini-jupe et décolleté, je reste l’une des plus habillées. A noter que la garde-robe est comprise dans le prix de l’entrée du KitKat Club.
On s’aventure dans la première salle à l’ambiance feutrée. Un type nu calé dans un siège se fait plaisir tout seul. Au détour d’une table de massage se trouve le premier bar style contemporain rose et blanc. La jolie serveuse porte une robe ouverte à l’endroit stratégique. Sur les canapés et les poufs carrés, les couples bavardent, rient, s’embrassent, se caressent. Au début un peu mal à l’aise, on se laisse peu à peu aller dans cette atmosphère lascive.
Une baie vitrée donne sur la jolie piscine. Il s’y passe des choses pas catholiques et les chaises longues invitent à la détente. Il faudra y retourner en été pour en profiter pleinement.
Puis nous entrons dans la salle de danse où mixe un dj. Je suis surprise par la qualité du son. Sur un podium, une créature ensorcelante danse hypnotisante. Un artiste en chaise roulante donne libre cours à son imagination et peint la poitrine dévêtue d’une femme. La faune est diverse, vieux croûtons, jeunes déesses en string, homos aux beaux abdos, couples de tout âge. La piste est encore pleine, mais se videra au fur et à mesure de la soirée au profit des fauteuils et sofas adjacents.
On passe sur le second dance floor d’une qualité de musique équivalente. C’est une véritable aire de jeux : une balançoire pour s’envoler avec son amoureux, des chaînes et des anneaux pour attacher sa proie de la soirée, des paillettes argentées qui tombent du ciel et nous rappellerons cette nuit lorsque des jours plus tard, on les retrouvera toujours accrochées dans la dentelle de nos sous-vêtements.
En montant le petit escalier de fer en colimaçon, on passe au niveau supérieur dans tous les sens du terme. Ce petit espace est dédié à la liberté des sexualités, chaise à étriers, profond canapé où s’ébattent tant d’amants que l’on ne peut les distinguer… Simples voyeurs s’abstenir. Je redescends, je sors. Ce n’est pas vraiment mon monde, mais j’ai passé une bonne soirée dans cette atmosphère électrique, érotique, un peu folle mais très respectueuse.
Je valide l’oscar par contre ne pas confondre KitKat et Twix, le KitKat c’est 4 doigts… 😉
Ah ah ! Merci pour cette correction 🙂
🙂
Damned! J’arrive trop tard pour l’oscar! J’avais déjà lu ton article il y a quelques temps déjà, et j’ai toujours pas franchi le cap…j’y fêterai ptet mes 30 piges, ça pourrait être fendard 😀
Oscar de la meilleure première phrase. J’en ris encore…