Si Berlin est la ville de la fête, c’est aussi une ville idéale pour se détendre. L’Allemagne a une véritable tradition des thermes et des saunas, et l’on en trouve naturellement dans la capitale et ses environs. Découvrez mes meilleures adresses pour vous relaxer, mais également les us et coutumes à respecter. Et oui, il y a quelques règles parfois difficiles à respecter pour des francophones qui n’ont pas l’habitude de la nudité.
Les adresses bien-être à Berlin
Une immersion hivernale au Liquidrom
Avec l’hiver je m’embourgeoise. Du moins je m’accorde des plaisirs à des prix un peu plus élevés que d’habitude, histoire de tenir le choc d’un nouvel hiver berlinois avec peps et bonne humeur. Je m’égare et tourne autour du pot. Tout ça pour vous dire que j’ai enfin testé le Liquidrom ! A 19,50 € les deux heures ce n’est pas donné… mais c’est moins cher que des vacances (et presque aussi efficace).
J’étais redevable à un ami très adepte de ces termes situés en plein cœur de Berlin. Je l’ai donc accompagné dans cet univers voluptueux et chaleureux. L’ambiance est très feutrée, un peu comme dans un hôtel de luxe (quoique je n’ai pas une connaissance très approfondie de ce type d’endroit). Par contre les vestiaires ne font pas exception à la tradition allemande… Ils sont séparés mais il est possible de voir dans les différentes cabines les gens se changer car il n’y a pas de réelle cloison.
Qu’importe, une fois en maillot de bain direction les vacances à Marrakech, pardon à Berlin. La température est agréable. Des transats sont disposés dans une longue salle bordée d’un bar et font face à une grande baie vitrée. Les couleurs froides de l’hiver égaient comme elles le peuvent la cour où trône un petit bassin bulleux. Le jeu étant de traverser la cour en maillot de bain, trembler un peu puis se réfugier dans la chaleur de l’eau. Vérifiez juste au préalable qu’il y a encore de la place pour ne pas attendre en grelottant que des baigneurs daignent sortir du chaudron.
Mon ami R. grand connaisseur du Liquidrom donc, me fait passer par un couloir dont le recoin sombre dissimule un petit bassin d’eau chaude, seulement éclairé par quelques spots de lumière. De quoi s’endormir et se noyer sans que personne ne s’en rende compte. Mais apparemment cette petite pièce cachée n’effraie pas les amoureux, bien au contraire. Bref je vous passe les détails…
Enfin nous atteignons le grand bassin, lui aussi éclairé pas des lumières cotonneuses. L’eau est salée (et chaude bien entendu !). L’idéal est donc d’attraper deux frites en mousse et d’en coincer une sous la nuque, l’autre sous les genoux. Et hop on flotte en essayant de ne pas emboutir son voisin en s’endormant. Et surprise, sous l’eau il y a de la musique ! Plutôt relaxante bien entendu, type Nature et Découverte. Mais parfois c’est plus rock’n roll, en tout cas plus électro, c’est-à-dire que des DJs mixent en direct et pour votre bien être.
Le Liquidrom propose aussi des saunas que je n’ai pas testés pour cause de pudeur invétérée, et des massages, des repas, des boissons… bref tout pour se sentir en vacances all inclusive !
J’y suis allée un après-midi dans la semaine. Selon R, mon ami l’expert, la fréquentation est difficile à prévoir. Evidemment mieux vaut éviter le week-end si on veut être certain d’avoir ses deux frites en mousse pour buller dans le grand bassin. Moi je pense tenter une prochaine fois le créneau 22h-12h. C’est l’idéal pour préparer son corps à une soirée jusqu’au bout de la nuit, ou jusqu’au bout de son lit.
Cette petite sortie m’a permis aussi de découvrir un édifice que je ne connaissais pas : le Tempodrom. Un étrange bâtiment haut de 38 mètres qui a la forme d’une tente blanche sous lequel se trouve le liquidrom ainsi que deux salles de spectacle. Fondé le 1er mail 1980 le tempodrom était à l’origine un cirque qui changea plusieurs fois de locations jusqu’à son établissement bétonné en 2001 sur l’ancien terrain de l’Anhalter Bahnhof.
Une baignade au bout de la nuit au Badeschiff
Le Badeschiff n’est pas seulement une piscine, une plage et des chaises longues. C’est aussi un bar et une boite. On m’avait dit que dès 11 heures du matin, il n’y aurait plus de place pour poser sa serviette.
Il a donc fallu prendre des mesures drastiques et s’y rendre dès l’ouverture. Mais vous vous voyez, vous, vous levez à 7h du mat un samedi ? J’ai trouvé le compromis. Après une série de soirées vendredesques ( Bar 25, Oststrand, Rosi’s, August Fengler) il fut décidé d’aller se baigner.
Après un trajet en S-Bahn où il a fallu rester éveillé et une petite marche dans le Berlin endormi nous voici au Badeshiff. L’entrée est à 4 euros. Mais comme nous sommes jeunes, nous passons sans rien demander pour des étudiants et l’on profite du tarif réduit.
A nous la plage, les transats libres, la piscine vide de nageurs. La douche glaciale finit de nous réveiller. L’eau de la piscine est tout aussi froide mais quel plaisir d’y plonger la tête. Le bassin étant sur la Spree on peut nager au rythme des canards.
Ensuite on profite du doux soleil matinal en s’allongeant dans les immenses transats blancs. Le DJ n’est pas encore là mais cet après-midi la musique envahira la plage. En attendant le sommeil remporte la victoire. Tant pis on aura profité de notre samedi matin.
Une expérience du sauna à l'allemande
Un ex Allemand m’avait proposé un rendez-vous « romantique » au sauna. J’avais choisi avec soin mon maillot de bain… sauf que j’ai rapidement découvert qu’il était totalement inutile. Le sauna allemand c’est tout nu, un point c’est tout !
Ce fameux Allemand me fit à cette occasion le seul compliment que je reçu jamais de lui au cours de notre relation, à savoir que rien ne justifiait ma gêne puisque j’étais jolie. Dès l’entrée dans le petit vestiaire mon champ de vision est envahi pas les corps nus qui se baladent sans complexe. Je m’enveloppe d’une serviette et me dandine pour retirer mes sous-vêtements sans qu’elle ne tombe. Heureusement que j’ai le droit de la conserver !
Mais assise dans le sauna je suis bien la seule à être pudiquement emmitouflée et c’est normal étant donné la chaleur étouffante. Hommes et femmes sont lascivement assis sur leur serviette pendant qu’une employée fait tourner un linge chaud dans l’air.
Nous sortons prendre l’air dans un joli petit espace extérieur. Là encore on peut se détendre nus sur les transats, seulement observés par les voisins qui habitent autour (du moins c’est ce que je me dis).
Je suis fascinée par la facilité qu’ont les autres à se balader en habits d’Adam et Eve comme si de rien n’était. J’aimerais être comme eux et faire tomber la serviette mais impossible, question d’habitude et de culture j’imagine. Et puis je suis un peu vexée que mon Allemand ne soit même pas dérangé à l’idée que tous les hommes puissent me reluquer.
Je me demande si il est charmé par la nana magnifique qui sort nue et resplendissante d’un baquet d’eau froide située au milieu de la pièce, telle une scène de spectacle. Moi je vais vers la douche, commune évidemment. Je vérifie que personne ne s’y trouve, laisse ma serviette à proximité, et me coule sous l’eau fraîche. Mais j’ai très vite des sueurs froides quand un homme surgit et vient le plus naturellement se doucher à coté de moi. Je ne sais pas ce qui ma gêne le plus, qu’il me voit nue ou que moi je le vois nu.
Je rejoins mon Allemand qui se promène le plus naturellement les fesses à l’air et me traite d’islamiste avec ma serviette autour du corps.
Bilan : un moment agréable puisqu’on ressort tout requinqué du sauna, une séparation avec ce garçon peu compréhensif, et la résolution de devenir à terme une vraie allemande sans complexe (mais pour ça je vais commencer par les séances de sauna non mixtes)
OLIVIN Wellness Lounge
Schönhauser Allee 177
10119 Berlin
Une escapade aux thermes de Bad Saarow
Cette journée à Bad Saarow fur le résultat d’un projet de week-end hors de Berlin très mal ficelé. Adieu Pologne, Mer du Nord, Rügen, Hambourg et autres destinations charmantes mais trop lointaines pour y partir sur un coup de tête un vendredi soir à 20h.
C’est finalement le dimanche, éclairci par un soleil grelottant, que nous partîmes, destination Bad Saarow. Ce village doté d’une source d’eau curative s’est développé depuis le début du 20ème siècle en une véritable petite ville thermale. Elle se trouve en bordure du lac de Scharmützelsee. Nous avions pris nos vélos, décidés à en faire le tour même si cela signifiait 33 kilomètres de pédalage. Accéder à Bad Saarow est assez simple. Il faut prendre le train régional à destination de Frankfurt Oder et s’arrêter à Fürstenwald pour prendre un petit train très confortable. Nous ne disposions que de 2 minutes pour faire le transfert et avons dû courir d’un quai à un autre, les vélos sous le bras.
Arrivés à la petite gare de Bad Saarow, nous faisons une halte à l’office du tourisme pour acheter un plan du lac (1 euro) et nous élançons sur nos destriers. Nous partons dans le sens des aiguilles d’une montre autour du lac. Bad Saarow dispose d’un petit parc au bord de l’étendue aquatique. Mais ensuite il faut rejoindre la route principale et nous ne longeons que très partiellement le lac ce qui est un peu dommage. Le plus long chemin que nous pouvons emprunter pour profiter du paysage traverse un complexe de bungalows de style suédois où l’on peut séjourner (plus d’infos ici). C’est d’ailleurs là que j’avais voulu réserver mais il était nécessaire de rester deux nuits minimum. Dommage car les bungalows avaient l’air spacieux et surtout ils étaient équipés d’un sauna privé, d’un bain à remous et d’une terrasse. Le rêve pour se détendre au milieu de l’hiver !
Le terrain connu sous le nom de Theresienhof abritait autrefois un moulin à eau qui fut détruit en 2008. Seul bâtiment d’origine, la maison suédoise qui date de 1911. Un fabricant de porcelaine l’avait fait construire en l’absence de sa femme suédoise pour lui en faire la surprise à son retour de voyage. Le dépaysement est garanti : le soleil bas, le ciel intensément bleu, le lac saupoudré d’îles forestières et ces constructions scandinaves.Il y a aussi de quoi observer sur la route, en particulier les maisons. Les villas d’époque jouxtent les constructions d’architectes des 60’s. De terrifiantes bâtisses édifiées et décorées avec mauvais goût sont les voisines de demeures abandonnées. Nous nous perdons parfois dans des ruelles qui sont des impasses, nous passons par les places de villages désertes, seulement hantées par des cigognes qui ont élu domicile au-dessus de cheminées industrielles, nous croisons une grand-mère à vélo qui traverse la forêt. A l’ombre des arbres on ressent vraiment le froid et l’on aimerait se trouver de l’autre coté du champ encore baigné par la lumière et la chaleur du soleil.
Nous mettons plus de temps que nous pensions à faire le tour du lac. Nous décidons de faire une pause en son point le plus méridional. Sur une île reliée à la terre pas un joli pont de bois, un excellent restaurant de poissons, la Fischhaus Gödicke. Une qualité (et des prix) bien supérieure à ce dont on a l’habitude à Berlin. Autre différence, nous sommes visiblement les plus jeunes de la salle poivrée et blanche. Nous savourons à sa juste valeur cette pause bien méritée.
La reprise de notre balade en vélo est un peu difficile, il s’agit d’une véritable course contre la montre. Plus exactement d’une course contre la nuit qui jette peu à peu son voile sombre sur la campagne. Le coté occidental du lac est bien plus boisé. On ne le voit quasiment plus car il se retrouve caché derrière des propriétés privées et des resorts luxueux avec terrains de golf. Après l’ascension laborieuse d’une route faussement plate nous profitons de la glissade en vélo. Elle nous mène jusqu’à un village de vacances, déserté à cette époque de l’année. Nous ne croisons que quelques promeneurs qui disparaissent aussi spontanément qu’ils nous sont apparus. Le lieu idéal pour une soirée Halloween.
Une halte au bord d’un étang qui s’endort puis une promenade dans le parc de Bad Sarrow pour admirer les dernières couleurs du jour sur l’eau. Nous avons gagné notre course et arrivons avant la nuit devant la récompense de ces 3 bonnes heures de vélo : les thermes de Bad Saarow. Elles attirent les Allemands de la région mais aussi les Polonais qui habitent à seulement quelques kilomètres de là. Le bassin rempli d’eau chaude passe de l’intérieur à l’extérieur. Il est animé de part et d’autre par des variations lumineuses. Plusieurs jacuzzi sont disséminés ici et là, une mini rivière sauvage se transforme parfois en cascade, une piscine indépendante dans laquelle on est censée entendre une musique quand on met la tête sous l’eau, et un bassin extérieur désert car à peine chauffé. En 3 heures vous avez eu le temps de vous relaxer. Vous pouvez aussi profiter des saunas et d’un restaurant si vous comptez y passer plus de temps.
Photo: Burkhard Bastian/DerMeise.deUn coup de pédale nous voilà à la gare, faisant nos adieux à Bad Saarow. Le petit train passe dans le sens inverse, continue son chemin sur la voie unique, s’arrête 500 mètres plus loin au terminus, puis revient pour nous ramener dans les tumultes de la ville.
Le Yoga dans tous ses états
En pleine crise de la trentaine j’avais décidé de devenir sportive, sage et relaxée, en phase avec mon corps et mon esprit etc. Etrangement Berlin est à la fois la ville de la déchéance et celle de la vie saine avec ses innombrables cours de méditation et ses restaurants végétariens. Ayant partiellement déjà testé la première partie, j’ai voulu m’approcher de la seconde en participant à des cours de yoga.
O… Studio
J’ai tapé “meditation english Berlin” sur google car ma recherche portait avant tout sur le coté méditatif du yoga plus que sur sa phase sportive. Je suis directement tombée sur le programme 7 jours du O… Studio. Il s’agit de séances de méditation 7 jours d’affilée le matin à 7h30 pour 50 euros. Vous pouvez aussi choisir le programme de 21 jours si vous être extrèmement motivé.
Moi je n’ai fait qu’une journée tellement l’expérience fut catastrophique. Je ne dois pas être assez ouverte d’esprit mais jugez plutôt. La première partie de la séance consiste en 10 minutes où il faut renifler violemment. Rassurez-vous des boites de mouchoir sont à disposition. Puis il faut se laisser totalement aller et … crier ! Oui crier ! Les yeux sont fermés pendant toutes la cession. Après avoir joyeusement débouché votre nez voilà que vous attendez la suite des événements. Les cris féminins (car il n y a que des nanas) jaillissent tout autour de vous. C’est épouvantable. Voulant suivre l’exercice je me force à crier mais je trouve que ça sonne faux par rapport aux autres. Je me sens très mal. Le supplice dure 15 longues minutes durant lesquels les animateurs se déplacent dans la salle et font résonner un gong.
Epreuve suivante le gorille. il faut sauter les bras en l’air en faisant “hou hou hou”. Epuisant. Enfin on vous autorise à vous reposer couché au sol. Sortie de là j’étais exténuée et relativement épouvantée. Décidément ce programme n’était pas fait pour moi. Plus tard une prof de yoga me dira que cette méthodologie O… est à l’origine celle d’une secte ! Le gourou est mort mais il y a toujours des disciples.
Sun Yoga
Je décide alors de me tourner vers des méthodes moins dangereuses bien que surprenantes. je teste le Sun Yoga (aussi appelé Bikram Yoga). Il s’agit de faire des séances de yoga dans une salle chauffée à 40 degrés. Par ce froid hivernal l’idée me plaisait mais mon amie F. me met en garde. Elle habite en face de l’un de ces studios et me dit que l’état des adeptes qui sortent de ces séances est alarmant. Tant pis je prends le risque.
On ne peut pas payer à la séance, il n y a qu’un prix à la journée (19,90 euros) ou à la semaine (20 euros pour la semaine d’essai). La prof m’accueille et me fais signer une décharge. C’est rassurant. Elle m’explique que je dois me munir d’une bouteille d’eau et, une fois le cours de 90 minutes commencé, ne pas quitter la salle à 40 degrés. Par contre, si je ne me sens pas bien j’ai le droit de m’arrêter et de faire une pause jusqu’à ce que je me sente mieux. La séance débute. On enchaîne les figures devant le miroir, les yeux ouverts pour bien voir ce que l’on fait. Parmi les participants des hommes (dont un bedonnant en caleçon) et des femmes dont une future maman. Etrange j’avais lu que la pratique du sun yoga était déconseillé aux femmes enceintes… Je trouve la chaleur plutôt agréable et les positions sont réalisées en douceur. Bien entendu la température élevée rend les exercices plus difficiles, mais rien de dramatique. Le son du chauffage rythme la séance. La prof passe dans la salle, encourage et corrige gentiment les mauvaises postures. Après une heure et quart d’enchaînement de postures plus ou moins tortueuses la récompense est le quart d’heure de méditation, couché, les yeux fermés. Le sommeil guette après tant d’effort mais la détente est absolue. Au final, à part l’aspect peu esthétique de mon visage tout rouge, je suis plutôt contente de cette expérience et si je n’avais pas été aussi fainéante (ou occupée) je serai certainement retournée à d’autres séances dans la semaine pour rentabiliser mon investissement.
Yoga en français
Yoga Hub est un nouveau studio de yoga dans le quartier de Prenzlauer Berg. Petit et cosy, on sent qu’il a été conçu et décoré avec soin par la créatrice Dana. Particulièrement gemütlich, le petit coin à l’entrée rempli de coussins contre lesquels on se cale après le cours, armés de nos tasses de thé.
A noter que les tapis de yoga sont à disposition. Pas besoin d’investir ni d’apporter son matériel.
L’originalité de ce studio, c’est la variété des langues utilisées par les enseignants : allemand, anglais, français, polonais, hébreu, arabe, italien. L’objectif est de développer encore cet éventail de Babel.
Profiter de cours de yoga dans sa langue maternelle, c’est idéal. Même quand on maîtrise l’anglais et l’allemand, je trouve qu’il est difficile de se détendre quand il faut encore se concentrer sur une langue étrangère.
Etoile Chaville assure les cours en français. Professeure de yoga depuis 2009, Etoile est aussi une artiste, chanteuse et performeuse. Une personnalité entière, des influences divers, une approche chaleureuse et humaine : voilà les ingrédients qui font la force et l’originalité des cours d’Etoile.
La séance débute par un premier échange entre les participants. Chacun est invité à se présenter et à saluer les autres… tout le monde commence à discuter, au risque de passer le cours à papoter ! Mais c’est une une idée intéressante pour se sentir à l’aise.
Vient ensuite un moment de calme et de détente, avant d’enchaîner sur différentes positions qui se suivent à un bon rythme. Etoile passe auprès de chacun, donne des conseils personnalisés, corrige les postures. Ainsi, quelque soit son niveau, on est certain de profiter du cours.
Dernière étape, le yoga “restorative”. Chacun s’empare de coussins à placer sous les genoux et la tête, et d’une ou plusieurs couvertures. Dans une position idéale et au chaud, on peut se laisser aller à la détente et à la méditation, tout en frôlant le sommeil. Plus tard, un chant entonné par Etoile brisera le silence. Sa belle voix nous accompagne dans le lent retour à la réalité.
Et pour terminer la séance dans la bonne humeur, direction le coin coussins où l’on pourra continuer d’échanger avec les participants.
Le site de Yoga Hub
Le site d’Etoile Chaville
Méditation sonore
Mon amie D. tenait aussi à partager son expérience de méditation sonore. Voici son témoignage :
« Qu’attendre de plus de la capitale de la musique électronique qu’une séance de méditation sonore ? Cela fait déjà plusieurs mois que mes amis me l’avaient recommandée et voilà que pour une fois la date tombait bien !
Tous les mercredis, Lucy propose un voyage intérieur où les vibrations du gong vous guident vers un état de relaxation proche de la transe. Rendez-vous donc au Studio Sonne à 21h, traversez la cour intérieure, montez au premier étage, enlevez vos chaussures et rentrez. Si vous êtes en avance, dégustez un petit thé et détendez vous, ou sinon allez directement dans la salle de cours et prenez votre place, tapis, support de tête au plus vite car les places sont limitées. Victime de son succès, il ne restait plus un espace de vide quand le cours a débuté à 21h15.
La séance débute avec quelques exercices de respiration puis le spectacle sonore démarre rapidement et vous entraîne dans 30 minutes d’évasion… A 22h tout est fini, chacun reprend ses affaires, choisit à quelle oeuvre charitable il souhaite donner, et reconnecte avec la réalité.
Une merveilleuse expérience qui, comme prédit par Lucy, m’a fait avoir des rêves sacrément intenses et remplis de sens
Un atelier proposé par le Yellow Yoga !
Découvrez d’autres lieux dédiés à la détente en suivant les itinéraires dans les quartiers de Berlin du guide Berlin, l’essentiel et l’insolite.